Reconnaître une attaque cérébrale peu sauver une vie
Les médecins disent qu’un spectateur peut reconnaître une attaque cérébrale en posant trois questions simples.
Sachez retenir ces trois étapes : Demandez à la personne de sourire . Demandez à la personne de dire une phrase simple cohérente. Demandez lui de lever les deux bras . Si la personne a des difficultés à exécuter l’une ou l’autre de ces tâches, appelez immédiatement le 15 et décrivez les symptômes. Un autre “signe” pour déceler une attaque cérébrale est de demander à la personne de tirer la langue . Si la langue est croche, si elle va plus d’un côté que de l’autre, c’est aussi l’indication d’une attaque cérébrale.
Il existe deux types d’AVC
Dans 80% des cas, les AVC sont dus à un caillot qui obstrue l’artère, nous parlons d’AVC ischémique. Dans 20% des cas, il s’agit d’une rupture des parois du vaisseau, nous parlons alors d’AVC hémorragique.
Les autres signes de L’AVC ischémique :
Difficulté ou impossibilité brutale de bouger un bras, une jambe ou tout un côté du corps, avec perte de sensibilité. Impossibilité brutale de parler, de trouver les mots ou de les comprendre. Trouble de la vision, perte soudaine de la vue d’un œil. Ces symptômes ne doivent pas être pris à la légère ! Leur densité peut varier, mais ils sont toujours révélateurs d’un accident vasculaire cérébral. Dès lors, chaque minute compte pour rejoindre au plus vite l’unité neurovasculaire la plus proche. Le premier geste réflexe, après avoir identifié les symptômes est donc d’appeler le 15 et uniquement le 15., car seul les médecins régulateurs du SAMU pourront orienter le patient vers un centre hospitalier disposant d’appareil d’imagerie médicale adapté (IRM). Malheureusement, aujourd’hui, dans 90 % des cas les patients arrivent trop tard…
JMC